Mise à jour BERT, avènement du vocal, intérêt toujours croissant pour les réseaux sociaux, changement dans le comportement des utilisateurs… Beaucoup de craintes et de questionnements concernant l’avenir du SEO se sont imposés en ce début d’année. Faisons le point sur les nouvelles tendances et tentons de répondre à la question que tout le monde se pose : peut-on toujours ranker sur Google en 2020 ?
Depuis le déploiement de la mise à jour BERT en décembre 2019, nombreux sont ceux qui craignent de voir leur site déclassé. En effet, BERT (bidirectional Encoder Representations from Transformers) avec sa compréhension du langage naturel, améliore considérablement son interprétation de l’intention de recherche en précisant et en contextualisant une requête, notamment grâce à l’analyse des pronoms, des stop words et la résolution des homonymies.
Ceci conduira à un déclassement des sites peu qualitatifs qui subiront des pénalités au profit des sites plus pertinents et des sites de niche qui apportent de l’information ciblée. Google est désormais capable de donner une réponse de plus en plus précise aux internautes et d’attirer une audience qualifiée.
Nous assistons donc à une obsolescence des stratégies de contenu basées uniquement sur les mots-clés. Il devient primordial de miser sur la qualité et la pertinence des textes pour améliorer le référencement du site et s’assurer un bon positionnement dans les SERP (Search Result Page) en 2020.
Une autre crainte concerne la montée en puissance des réseaux sociaux. Facebook, Instagram, YouTube et plus récemment Tik Tok ont la cote. La mort du blogging a même été annoncée, tout comme l’affaiblissement de Google par la menace d’une baisse des recherches dans le moteur.
Pas de panique, cependant, selon Google Trends le nombre de recherches reste stable dans la plupart des thématiques. Les réseaux sociaux, bien qu’outils indispensables pour générer du trafic vers les sites web, restent avant tout des plateformes de divertissement. Pour ce qu’il en est de la recherche sur internet Google reste inégalable dans la proposition d’une réponse fiable et de qualité à une requête formulée dans son propre moteur.
La présence d’une vidéo sur un site internet retient un visiteur environ deux minutes de plus que sur un autre site. Il n’est pas rare, de nos jours, d’intégrer des vidéos même en page d’accueil. Le taux de conversion est augmenté grâce à ce type de contenu. L’algorithme de Google va récompenser le succès de telles pages et les fera remonter dans les résultats de recherche y compris dans son onglet « vidéos », ce qui augmente encore les chances de visibilité.
Pour ranker en 2020, il conviendra de respecter quelques règles en définissant les bons « ranking factors » :
Cela veut dire miser toujours plus sur le contenu et inciter les internautes à passer du temps sur votre site. On prendra soin de créer un bon maillage interne et d’intégrer du contenu ludique, des vidéos et des images pour améliorer l’expérience utilisateur. Sachez qu’un chargement lent des pages ne vous fera pas gagner des places dans les SERP. Pensez à utiliser le format WebP développé par Google ; 50 % plus léger que les autres il assure une navigation plus aisée.
Le vocal est promis à un bel avenir avec le développement des assistants virtuels (Siri, Alexa, assistant Google…). Via les smartphones ou les enceintes connectées, les assistants vocaux viennent bousculer le comportement des internautes et leur rapport au digital. Requêtes en vue d’un achat ou requêtes en vue d’une recherche, le champ des possibilités est large.
C’est lors d’une requête conversationnelle, que la compréhension du langage naturel prend tout son sens car à l’oral les questions sont posées de façon plus naturelle, avec de vraies phrases et non simplement avec une succession de mots-clés. Optimiser pour le vocal passera par privilégier les mots-clés à longues traines en imaginant comment l’utilisateur pourrait formuler sa demande d’informations.
Rappelons également que ce sont les encadrés figurant en tête de SERP, les featured snippets, générées de façon automatique lors du référencement par l’algorithme de Google, qui sont lus par l’assistant vocal. Ceci met une nouvelle fois l’accent sur l’importance d’une bonne optimisation si l’on souhaite viser la « position 0 ».
En 2020, l’essentiel de la rédaction web devra s’appuyer plus que jamais sur la qualité du contenu. Désormais, une stratégie basée sur le bourrage de mots-clés ne fonctionnera plus. En effet, l’usage abusif de mots-clés ne sauvera pas un texte pauvre en contenu ou de mauvaise qualité rédactionnelle.
Il reste cependant nécessaire de faire un travail sémantique autour du mot-clé principal. La richesse du champ lexical et une bonne structure seront garants d’une bonne optimisation et donc d’un bon référencement par le moteur de recherche. Des outils, tels que 1.FR, peuvent être utilisés par le rédacteur web pour faire une étude des champs sémantiques et des expressions-clés.
Réaliser un bon maillage interne sera judicieux pour accroitre le taux de rebond. Relier ainsi les articles relancera le trafic sur les différentes pages d’un site internet et augmentera le temps passé sur celui-ci. Cela sera remarqué par l’algorithme de Google qui le prendra en compte pour le référencement.
Rendre agréable l’expérience utilisateur (ou l’UX) est devenu incontournable pour améliorer le référencement naturel et augmenter la visibilité d’un site web. Répondre aux attentes des internautes par un contenu riche et unique fait partie des critères définis par Google qui est en train de se transformer en un véritable « moteur réponse ».
Le rédacteur web de son côté sera capable d’analyser les besoins des utilisateurs et de saisir l’intention de recherche, afin de produire du contenu ciblé, unique et fiable. Il pourra, pour améliorer la qualité du contenu, s’appuyer sur les techniques de référencement conseillées par Google en suivant les critères E-A-T (Expertise Authoritativeness Trustworthiness).
Le visuel n’est pas à négliger car il rend plus ludique et plus attrayant un contenu. La tendance est à l’intégration de vidéos et d’images sur les sites web. Cependant, le rédacteur web veillera à choisir les bons formats pour les médias visuels car une expérience utilisateur agréable passe par un temps de chargement réduit.